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Éclipse de lune et grossesse : entre légendes, peurs, fascination et vérités

  • Photo du rédacteur: Mater Clinic
    Mater Clinic
  • 5 sept.
  • 4 min de lecture
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Dans la nuit du 7 au 8 septembre, le ciel nous offrira un spectacle aussi ancien que l’humanité elle-même : une éclipse lunaire.  Tandis que les astronomes préparent les télescopes et que les passionnés de phénomènes célestes s’apprêtent à lever les yeux, dans de nombreux foyers résonnent encore les mêmes recommandations que les grands-mères transmettaient à leurs filles : « Si tu es enceinte, ne regarde pas la lune qui disparaît. »


C’est un appel qui traverse continents et cultures, un fil rouge qui relie des traditions apparemment éloignées, mais unies par une préoccupation ancestrale : protéger la vie qui grandit dans le ventre maternel des mystérieuses influences cosmiques.


Les mythes qui traversent les continents.


Comme un fil conducteur invisible, la crainte pour les femmes enceintes lors des éclipses lunaires se retrouve dans des cultures très éloignées les unes des autres, chacune ayant développé ses propres solutions protectrices.


Le ruban rouge d’Amérique latine.


Dans une grande partie de l’Amérique latine, des côtes mexicaines aux Andes péruviennes, persiste une tradition qui remonte aux civilisations précolombiennes. Les femmes enceintes sont invitées à porter un ruban ou une bande rouge autour du ventre pendant l’éclipse.

Cet amulette, selon la croyance populaire, servirait de bouclier contre les influences négatives de l’événement céleste. Le rouge, couleur du sang et de la vie, est considéré comme particulièrement puissant pour repousser les énergies maléfiques qui se libéreraient lorsque la lune « meurt » temporairement dans le ciel.


La tradition raconte que, sans cette protection, l’enfant pourrait naître avec des taches sombres sur la peau, appelées « manchas de eclipse » ou « baisers de lune ». Ces croyances, transmises de génération en génération, se sont mêlées à la médecine populaire et ont résisté à l’urbanisation et à la modernisation des sociétés latino-américaines.


Les tabous indiens : couteaux et ciseaux.


En Inde et dans le sous-continent indien, les prescriptions pour les femmes enceintes pendant une éclipse lunaire sont particulièrement strictes. La tradition ayurvédique et les croyances populaires s’entrecroisent dans un système complexe d’interdits.


Le plus répandu concerne l’usage d’objets tranchants : couteaux, ciseaux, rasoirs et même aiguilles à coudre doivent être évités. On croit que toute coupure faite durant l’éclipse pourrait se refléter sur le corps du nouveau-né, causant malformations ou cicatrices. Certaines variantes interdisent aussi de se couper les cheveux ou les ongles, voire de consommer de la nourriture pendant toute la durée du phénomène.


Les futures mères sont encouragées à réciter des mantras protecteurs et à garder sur elles des objets bénis. Dans de nombreuses familles traditionnelles, elles passent l’éclipse en prière, entourées des aînés qui veillent sur elles par des chants et invocations.


Le silence méditerranéen.


Dans le bassin méditerranéen, de la Grèce au sud de l’Italie, de l’Espagne au Portugal, la tradition recommande de ne pas sortir de chez soi durant l’éclipse lunaire, surtout lorsqu’on est enceinte. Les fenêtres se ferment, les rideaux se tirent, comme pour se protéger d’une tempête invisible.

La lune, considérée comme protectrice de la féminité et de la maternité, est alors « blessée » ou « malade », et sa souffrance pourrait affecter les femmes enceintes. Le foyer devient ainsi un abri protecteur, un lieu sacré où attendre le retour à l’ordre naturel.


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L’ancienne peur du dévorateur.


Pour comprendre l’origine de ces croyances, il faut remonter aux civilisations antiques. Babyloniens, Mayas, Incas, Égyptiens : tous voyaient dans l’obscurcissement de la lune l’action de forces maléfiques qui « mangeaient » l’astre nocturne.

Pour les femmes enceintes, cette métaphore prenait une dimension particulièrement inquiétante : les mêmes forces pouvaient s’attaquer à l’enfant dans le ventre maternel.


Les rituels de protection incluaient amulettes, formules magiques et parfois même sacrifices pour apaiser les entités responsables de l’éclipse.


Les racines psychologiques des croyances.


Pourquoi ces croyances ont-elles perduré ? Parce que la lune est intimement liée à la féminité et à la fertilité. Son cycle d’environ 28 jours reflète celui des menstruations, créant une association symbolique universelle.


Quand cet astre « féminin » s’éteint, l’événement est perçu comme une menace directe à l’équilibre reproductif. La peur de l’inconnu se combine à l’instinct protecteur maternel, engendrant rituels et croyances pour retrouver un sentiment de contrôle.


À une époque où la mortalité infantile était élevée et où la grossesse comportait de grands risques, toute incertitude supplémentaire devenait une menace à neutraliser.


Ce que dit la science moderne.


Les recherches scientifiques affirment qu’aucune éclipse lunaire n’a d’impact sur le développement du fœtus ou la santé de la mère. Il s’agit d’un simple phénomène optique et gravitationnel : la Terre se place entre le Soleil et la Lune et projette son ombre.


Aucune radiation ne change, aucun champ gravitationnel ne varie de façon significative. Les études menées sur des milliers de grossesses n’ont trouvé aucune corrélation avec malformations, accouchements prématurés ou complications.


Les fameuses « taches d’éclipse » des nouveau-nés ne sont en réalité que des marques cutanées bénignes (naevus, taches de naissance) d’origine génétique.



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Un pont entre passé et présent.


Alors, pourquoi en parler encore ? Parce que ces croyances témoignent de la tentative millénaire de l’humanité de donner un sens aux mystères du cosmos et de protéger la continuité de l’espèce.

Les évoquer ne signifie pas y croire, mais reconnaître le patrimoine culturel de nos ancêtres. Chaque superstition est une fenêtre sur leur vision du monde.


Aujourd’hui, à l’ère de la conquête spatiale et de la médecine moderne, se souvenir de ces traditions, c’est aussi préserver une part de mystère et de poésie. Les éclipses continueront à émerveiller astronomes et poètes, sceptiques et rêveurs.


Dans la nuit du 7 au 8 septembre, quand la lune se teintera de rouge, nous pourrons choisir de n’y voir que l’ombre de la Terre… ou de nous rappeler l’effroi et l’admiration de nos ancêtres, et nous sentir reliés à eux sous le même ciel étoilé.



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