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Qu'on ne les appelle pas "Mères Gériatriques". La maternité après 40 ans —et aussi après 50 ans— est un chemin de vie, d'amour conscient et de résilience. Pas une étiquette.

  • Photo du rédacteur: Mater Clinic
    Mater Clinic
  • 20 juin
  • 9 min de lecture

Pendant des décennies, la société a répété le même récit : il existe un "âge idéal" pour devenir mère. Comme si les vies, les désirs et les parcours personnels pouvaient être enfermés dans un moule unique et universel.


Ainsi est né et s'est répandu un terme — "mère gériatrique" — qui, bien qu'il soit apparu dans des contextes médicaux à des fins purement techniques, a fini par être chargé de connotations péjoratives et stigmatisantes. Un terme qui ignore les réalités complexes, courageuses et profondément humaines de milliers de femmes qui, aujourd'hui plus que jamais, sont mères après 40 ans, voire après 50 ans.


Parce que la maternité tardive n'est pas une erreur à corriger, ni un caprice à juger. C'est, bien souvent, l'aboutissement d'un parcours long et sinueux, rempli de décisions difficiles, de recherches sincères, de processus d'adaptation et d'amour soutenu contre toute attente sociale.


C'est une histoire qui mérite d'être racontée sans étiquettes. Avec respect. Avec la complexité que la vie réelle exige.


Un changement silencieux mais profond.


Il y a à peine une décennie, devenir mère après 40 ans semblait une exception digne d'être commentée. Aujourd'hui, c'est une réalité statistique qui ne cesse de croître. En Espagne, en 2024, plus de 10 % de tous les naissances concernaient des mères de 40 ans ou plus. Dans plusieurs communautés autonomes, comme la Galice, les Asturies et la Cantabrie, ce pourcentage a dépassé les 13 %. On a même enregistré 43 naissances chez des femmes de plus de 50 ans dès les premiers mois de l'année.


Ces chiffres ne mentent pas. Ils ne sont pas non plus le fruit du hasard.


Les raisons de cette transformation sont multiples et complexes. Ce n'est pas une "mode" portée par des célébrités, ni une tendance superficielle alimentée par les réseaux sociaux. C'est le reflet direct de l'évolution de nos sociétés, de nos économies, de nos relations et, fondamentalement, de nos vies.


Nous sommes face à un phénomène qui parle d'autonomie féminine, d'évolution médicale, de changements dans les structures familiales et d'une redéfinition profonde de ce que signifie "le moment idéal" pour devenir mère.


Les chemins que personne ne voit.


Il existe un mythe dangereux qui dit que les femmes qui deviennent mères après 40 ans ont simplement "laissé passer le temps" en privilégiant leur carrière ou par indécision. La réalité est infiniment plus complexe.


Beaucoup de femmes n'arrivent pas à la maternité à un âge avancé parce qu'elles l'ont planifié ainsi dès le départ. Au contraire. Pour la majorité, le chemin commence bien plus tôt : parfois dans la trentaine, d'autres fois même dans la vingtaine. Et dès le début, rien n'est simple.


Il y a des femmes qui passent des années entières à essayer de concevoir naturellement, mois après mois, cycle après cycle, sans succès. Puis viennent les premières consultations spécialisées, les analyses, les diagnostics qui parfois ne donnent pas de réponses claires. Ensuite arrivent les traitements de procréation médicalement assistée avec des ovules propres : FIV, ICSI, multiples tentatives qui ne se terminent pas toujours par une grossesse.


Lorsque ces traitements échouent (la possibilité de tomber enceinte avec ses propres ovocytes peut être inférieure selon chaque cas), une croisée des chemins émotionnelle et pratique se présente : la possibilité d'opter pour la don de gamètes. Une décision qui implique des deuils, des redéfinitions profondes de la maternité biologique et un processus d'acceptation qui peut prendre des mois ou des années.


Tout ce parcours est traversé par la vie elle-même : des ruptures de couple qui ne résistent pas à la pression de l'infertilité, des changements professionnels inattendus, des déménagements pour le travail, des crises économiques familiales, des pertes de proches, des processus de thérapie personnelle. La maternité tardive, dans de nombreux cas, est la conséquence d'un voyage rempli d'obstacles réels, et non d'une attente passive ou capricieuse.



Le facteur partenaire : une variable que personne ne contrôle.


Il y a un autre aspect qui est rarement mentionné dans les discussions sur la maternité tardive : toutes les femmes n'ont pas le privilège de trouver, au moment qu'elles jugent approprié, un partenaire de vie qui partage véritablement leur désir de fonder une famille.


Pour de nombreuses femmes, la principale raison de la maternité tardive n'est pas d'avoir "laissé passer le temps" par ambition professionnelle, mais simplement de ne pas avoir encore trouvé la personne avec qui construire un projet commun. Ou d'avoir été dans des relations qui semblaient solides mais qui se sont effondrées lorsqu'il a fallu parler sérieusement d'enfants, ou lorsque le parcours est devenu plus difficile que prévu.


Dans ces cas, la maternité solo devient une option valable et profondément courageuse. Mais toutes les femmes ne se sentent pas émotionnellement, économiquement ou logistiquement prêtes à parcourir ce chemin sans soutien. Et il est important —crucial— que chaque femme soit complètement libre de respecter ses propres rythmes, désirs et limites émotionnelles.


Il n'y a pas une seule façon correcte d'arriver à la maternité. Il n'y a aucune raison valable pour juger celle qui décide d'attendre de trouver le bon partenaire, ni pour en valoir moins celle qui choisit d'avancer seule. Les deux décisions nécessitent du courage. Les deux méritent du respect.


Pendant ce temps, la vie ne s'arrête pas.


Pendant ces années de recherche, d'attente et de décisions, la vie de ces femmes ne se fige pas. Elles ne restent pas statiques, attendant que le moment parfait arrive.


Beaucoup traversent des transformations profondes et nécessaires : elles rompent avec des partenaires qui ne partageaient pas véritablement leur projet de maternité, elles entament de nouvelles relations plus alignées avec leurs valeurs, elles renforcent leur indépendance économique et émotionnelle, redéfinissent complètement leur carrière professionnelle, déménagent dans des villes qui leur offrent de meilleures opportunités.


Elles vivent des deuils multiples : la perte de grossesses, la rupture de relations significatives, la mort de parents qui n'ont pas connu leurs petits-enfants, la fermeture de cycles professionnels. Elles vivent aussi des recommencements constants : nouveaux emplois, nouvelles villes, nouveaux partenaires, nouveaux traitements médicaux, nouvelles définitions de ce que signifie la famille.


Chaque étape de ce parcours ajoute de l'expérience de vie, de la maturité émotionnelle, de la connaissance de soi et une conscience de ce qui importe vraiment. Lorsque la grossesse arrive enfin —qu'elle soit obtenue naturellement, par reproduction assistée ou par ovodonation— cet enfant est accueilli avec une force, une gratitude et un amour qui ne répondent pas uniquement à l'âge chronologique, mais à tout ce qui a été vécu, souffert, appris et choisi consciemment.


La médecine évolue, les risques sont gérés.


Il est important d'être honnête : la médecine continue d'utiliser des termes tels que "âge maternel avancé ou maternité tardive" pour signaler que certains risques obstétricaux augmentent statistiquement avec le passage des années. Ce n'est pas de l'alarmisme ni un usage péjoratif : c'est une réalité médicale qui doit être connue et gérée professionnellement, et dont il est important que celles qui s'engagent dans ce chemin en soient conscientes.


Car, malgré tout, il est vrai que la fertilité naturelle diminue avec l'âge. À 40 ans, la probabilité mensuelle d'obtenir une grossesse naturelle est à peine de 5 %. Les grossesses après 40 ou 50 ans nécessitent un suivi médical plus attentif et fréquent. Il existe des risques accrus de complications telles que le diabète gestationnel, l'hypertension ou l'accouchement prématuré.


Mais il est également vrai que la science médicale a fait des progrès extraordinaires. Aujourd'hui, avec des techniques comme l'ovodonation, les taux de réussite par cycle dépassent les 50 %, des chiffres impensables il y a à peine deux décennies. Les contrôles prénataux sont plus précis et fréquents, permettant de détecter et de gérer les risques de manière beaucoup plus efficace qu'auparavant.


Les professionnels spécialisés en médecine reproductive et obstétrique sont parfaitement formés pour accompagner ces grossesses. Ce qui semblait autrefois médicalement inatteignable ou dangereux est aujourd'hui possible et suffisamment sûr avec l'accompagnement professionnel approprié et les soins nécessaires.


La clé réside dans l'information véridique, le suivi professionnel rigoureux et la prise de décisions consciente et éclairée. Pas dans la peur ni dans la stigmatisation sociale.



Au-delà du langage médical : des mots qui blessent.


Ce qui ne devrait absolument pas exister, c'est un langage qui enferme ces maternités dans des catégories chargées de préjugés et de mépris social. Parce que "mère gériatrique" est un terme qui évoque inévitablement la décadence, la fragilité, le déclin. Comme si la maternité après un certain âge était intrinsèquement une erreur, une irresponsabilité ou une tragédie annoncée. Comme si l’âge d’une femme entre 40 et 50 ans était incohérent avec le rôle de mère, générant des analogies malheureuses comme celles des "mères grand-mères".


Rien n'est plus éloigné de la réalité quotidienne vécue par ces femmes, et de la société contemporaine, qui a su accepter avec enthousiasme les nouveaux concepts d’âge concernant le mariage, le droit de s’amuser, le vêtement, jusqu’au fait de repartir de zéro professionnellement ou même avec les études, mais qui continue malgré tout à entretenir de vieux stéréotypes liés à la maternité.


Les femmes qui s'engagent sur le chemin de la maternité après 40 ans ne sont pas seulement encore jeunes selon tous les critères sociaux, elles sont, dans leur grande majorité, des personnes actives, informées, émotionnellement préparées, avec des réseaux de soutien solides et une conviction profonde sur ce qu'elles choisissent. Ce sont des femmes qui ont soutenu un désir à travers des années compliquées, malgré des obstacles médicaux, économiques, sociaux et émotionnels importants.


Elles ont navigué dans le système de santé, pris des décisions médicales complexes, géré leurs finances pour financer des traitements coûteux, construit des réseaux de soutien émotionnel, redéfini leurs attentes et maintenu l’espoir lorsque tout semblait perdu.


Ces histoires ne sont ni exceptionnelles ni anecdotiques : elles font partie du présent démographique de notre pays et de bien d'autres qui font face aujourd’hui à la pire crise démographique depuis longtemps. Nous ne parlons pas de quelques cas isolés qui méritent une curiosité anthropologique. En 2024, plus de 33 000 bébés sont nés en Espagne de mères de plus de 40 ans. Ce sont 33 000 histoires réelles, 33 000 familles qui se sont formées "tard" selon les normes traditionnelles, mais exactement au bon moment selon leurs propres vies.


Et ces chiffres augmentent chaque année, en Espagne, en Italie, en France et dans le monde entier. Ce n’est pas une anomalie : c’est une nouvelle normalité qui mérite du respect, pas du stigmatisme.


Des maternités différentes, également précieuses.


Ces maternités tardives ne sont ni meilleures ni pires que celles des femmes dans la vingtaine ou la trentaine. Elles sont différentes. Elles ont des caractéristiques propres qui méritent d’être reconnues sans hiérarchies ni comparaisons détestables.


Ce sont des maternités qui ont traversé des doutes existentiels profonds, des peurs réelles, des pertes significatives. Des maternités qui ne viennent pas "par accident" ou par inertie sociale, mais comme le fruit de décisions conscientes, difficiles, réfléchies pendant des années. Des maternités qui ont nécessité un investissement émotionnel, physique et économique extraordinaire.


Ce sont aussi des maternités qui arrivent avec une maturité émotionnelle spécifique, des ressources économiques généralement plus stables, un réseau de soutien familial et professionnel plus solide, et une perspective sur la vie que seul l’âge et les années vécues intensément peuvent offrir.


Toutes les femmes ne choisissent pas d’être mères seules, et c’est parfaitement normal. Toutes ne trouvent pas un partenaire qui les accompagne dans ce désir, et ce n’est pas leur responsabilité individuelle.


Toutes ne souhaitent pas ou ne peuvent pas —émotionnellement ou économiquement— recourir à des techniques comme l’ovodonation, et cela aussi est respectable, en fait, certaines ne décident pas finalement de se lancer dans la maternité et cela aussi est valable.


Dans cette diversité de chemins et de décisions, ce qui compte vraiment, c’est le respect absolu : que chaque femme puisse écouter son désir authentique, évaluer ses circonstances réelles et trouver le chemin qui résonne le plus avec sa propre vie, ses valeurs et ses possibilités.


Vers un changement de regard.


Ce que notre société a urgemment besoin, c’est un changement radical de regard. Un langage qui ne stigmatise pas les femmes pour leurs décisions reproductives. Un environnement social et familial qui ne juge pas les temps individuels. Une communauté qui comprenne que les trajectoires vers la maternité sont multiples, toutes légitimes et toutes également précieuses.


Nous devons bannir à jamais l’idée qu’il existe un âge "correct" pour devenir mère, il est important de ne pas stigmatiser les femmes de 20 ans pour être "trop tôt", ni celles de 50 ans pour être "trop tard", comme si tout ce qui s’écarte d’une norme arbitraire mérite questionnement ou pitié. Nous devons comprendre que les décisions reproductives sont profondément personnelles et qu’elles sont influencées par des facteurs qui échappent complètement au contrôle individuel : l’économie, le marché du travail, les opportunités de trouver un partenaire, la santé reproductive, les circonstances familiales.


Nous avons aussi besoin de professionnels de santé qui sachent communiquer les vrais risques médicaux sans tomber dans l’alarmisme ni dans les jugements moraux. Des médias qui racontent ces histoires avec la complexité qu’elles méritent, sans les réduire à des stéréotypes ou des cas extrêmes. Des familles qui soutiennent sans pression, qui accompagnent sans juger.


Et surtout, nous avons besoin d’une culture qui comprenne que devenir mère est une décision intime, consciente et un engagement délibéré à accompagner la croissance d’un autre être humain, qui sans elle, ne pourrait même pas exister.


En résumé : des histoires réelles qui méritent du respect.


Chaque histoire de maternité est unique, irrépétible et profondément humaine, et elle est toujours un acte d'amour incroyable et merveilleux. Si tu te reconnais dans ce chemin, sous n'importe quelle forme : tu n'es pas seule. Il existe des professionnels spécialisés, des ressources médicales de pointe et des communautés de soutien qui t'accompagneront avec sensibilité, connaissance et sans aucun jugement.


Ton histoire compte. Ta maternité aussi. Ton moment est celui qui est juste pour toi.


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Des professionnels qui comprennent ton chemin. Un accompagnement personnalisé sans jugement.

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